La signature d’un accord le mercredi 08 août entre l’opposition républicaine et la mouvance dans un nouveau cadre de discussions autre que le cadre de dialogue habituel, a laissé plus d’un persuadés que les partis absents à cette signature n’allaient pas se réserver de critiques acerbes.
L’UFR et son leader notamment, ont utilisé des mots durs pour exprimer leur désapprobation de cet accord. Dans un communiqué rendu public, ils ont demandé à leurs militants de se tenir prêts pour d’éventuelles manifestations en vue, d’après eux, de défendre la légalité.
Cette sortie de l’UFR jugée sans effet par certains observateurs qui se sont fondés sur le manque d’engouement des militants autour du parti, à été beaucoup prise au sérieux par le président de la République qui voudrait en finir avec toute forme de contestation. Alpha Condé s’est alors rendu au domicile de son Haut représentant afin de ramener ce dernier à de meilleurs sentiments.
La campagne de charme du taulier de Sékhoutoureya a bien marché car Sidya, qui avait été très critique contre l’accord, a adouci ses propos et semble s’aligner sur la position de ceux-là que son parti avait qualifiés de violateurs impétrants.
A lui aussi, il lui aurait été concédé les communes urbaines de Matam et de Boké.
Si les arrangements ont pu éteindre les contestations dans les QG des partis susceptibles de menacer l’ordre public, ils seraient par contre une poudrière au cœur de ces partis. La révolte des militants déjà dans les communes concernées par ces arrangements peut renforcer le doute d’un arrangement parfait.
ML Cissé