Depuis le 1er Août, la mise en circulation des bus, offerts par la coopération turque, est effective.
Quelques semaines plutôt, les usagers célébraient la relance du train Conakry-express.
Ces actions avaient été longtemps et sans cesse promises par l’ancien ministre du transport, sinon par l’ancien gouvernement, au point d’être devenues une mélodie ennuyante qui bourdonnait dans les oreilles de guinéens, qui avaient fini par ne plus y croire.
A sa prise de fonction, le nouveau ministre aussi, a ressuscité le dossier. Il a fait comme son prédécesseur qui en faisait d’ailleurs abusivement.
A la différence de Oyé Guilavogui, Aboubacar Sylla savait que toutes ses promesses lui seront opposables si elles ne peuvent exister que sur papier, surtout avec lui, qui jusque dans un passé récent, fascinait grâce à son don oratoire dans sa dénonciation des tares de la gouvernance Alpha Condé.
Sans vouloir toujours apparaître pour ne pas certainement ressembler aux autres, aussi pour éviter que son entrée au gouvernement qui est une affaire montée en épingle par certains médias et adversaires politiques, soit la source d’une démotivation à cause de la pluie d’opinions récriminatrices parfois injustes que cela puisse susciter, le porte-parole du gouvernement, a choisi les actes à la place des discours qui sont dans ces circonstances, improductifs.
Dans le délai qu’il a annoncé, le Président de l’UFC, a mis les bouchées doubles pour éviter l’avanie qui le guettait.
C’est vrai que sa promesse était aussi celle faite par le gouvernement pour adoucir les conséquences liées à l’augmentation du prix du carburant, mais il y en a, qui par une déduction trop caricaturée, pour une raison ou pour une autre, en parlant de cet acquis, ignorent le maître d’œuvre qui reste le ministère des transports, dans la distribution des points.
Le train Conakry-express immobilisé jusque-là, à cause notamment des montagnes d’immondices, qui s’étaient entassées sur son chemin, reprend service.
L’agence pour la salubrité, a été à cet effet mise à contribution par le département, avec le montant qu’il faut dans le but de faire ce qui est de droit. Comme pour dire, qu’à chacun son travail.
Quant aux bus, il a fallu régler tout d’abord l’écheveau de soucis administratifs, caractérisés par le clientélisme et la mal gouvernance, des maux qui ont définitivement enterré l’espoir de revoir l’entreprise de nouveau dynamique.
On apprend que les droits du personnel de la Sotragui, ont été payés avant la liquidation de l’entreprise.
Par la même occasion, on apprend aussi, qu’une nouvelle société qui doit prendre le relais de la gestion de ces bus, devrait être créée très prochainement.
Pour que la mise en circulation des bus soit effective, il a fallu, remettre des panneaux le long des trajets et rénover aussi les plaques de stationnement le long des mêmes trajets.
Des actions qui ne nécessitent pas de gros moyens comme le claironnent certains dans la même équipe, mais qui imposent un bon sens et un minimum de management dont le nouveau ministre des transports a fait montre.
Des qualités malheureusement, qui sont à apprendre à l’ancien ministre Oye, qui en a besoin pour éviter que son département actuel ne succombe sous l’autel de ces incompétences comme l’ont été les anciens qu’il a occupés.
Mohamed