La modicité du salaire et le mauvais traitement de certains journalistes, sont une préoccupation exprimée par Boubacar Yacine Diallo, ancien ministre, président d’honneur de l’URTELGUI.
A la faveur du congrès électif de cette association, tenu ce samedi, 18 août, il a mis l’occasion à profit pour interpeller les patrons de médias.
« Je demande au bureau de fournir beaucoup d’efforts dans la protection des journalistes. La première manière de protéger les journalistes, c’est d’encourager les patrons à traiter correctement les journalistes, parce qu’un journaliste qui n’a pas le minimum pour se déplacer, pour faire face aux charges de sa famille, vous livrer soit un mendiant, ou un corrompu. » prévient-il.
D’ailleurs, il plaide pour une amélioration des salaires en ces termes : « On demande aujourd’hui aux journalistes de s’éloigner de l’argent, mais on leur demande aussi de vivre. Derrière chaque journaliste, il y a une famille, donc battez-vous pour que les journalistes aient un salaire quel que soit le montant. Que le journaliste se vante d’avoir un salaire, qu’il se vante d’avoir un bulletin de paye à la fin du mois. Pour ceux qui l’on fait, c’est déjà une bonne chose, pour ceux qui ne l’on pas fait, encourager les à le faire », en appelle le doyen devant les élus de l’URTELGUI.
Concernant la protection des journalistes du pays dans l’exercice de leur métier, Boubacar Yassine Diallo lance un autre appel.
« Je vous demande également d’être un bouclier, il y a plein d’agressions contre les radios et télévisions. Les agressions ne sont pas comme celles de Renaissance fm où des bandits sont venus prendre de l’argent, mais parfois on nous demande des choses illicites », a-t-il révélé.
En attendant faut-il se demander si cet appel sera entendu par les patrons de médias pour améliorer les conditions de travail des hommes de médias ?
L’avenir nous le dira !
Saidou Barry