Devant un parterre de journalistes, ce jeudi 23 août 2018 à son siège, la cellule Balai citoyen a tenu à apporter des précisions sur sa plainte contre le député et homme politique, Dr. Ousmane Kaba.
D’entrée, Sékou Koundouno, patron de cette structure de la société civile, a rappelé aux hommes de médias, l’impérieuse nécessité de savoir qu’il agit au nom d’une personne morale qui est la cellule Balai citoyen dûment agréé.
Concernant le point presse du parti PaDEs de la semaine dernière, Sékou Koundouno s’en réjouit tout simplement.
« Nous nous réjouissons et nous nous en félicitations de cette démarche (conférence des avocats de PaDEs, ndlr). Elle permettra une fois de plus dans ce pays de dire le droit et de faciliter, voire de refaciliter la levée de l’immunité parlementaire de Dr. Ousmane Kaba… Nous leur promettons chaleur et fraîcheur instantanées dans ce dossier », explique-t-il avec un ton révolté.
Plus loin, Sékou Koundouno apporte des précisions sur, ce qu’il appelle la procédure par laquelle ils ont saisi la justice.
« Parallèlement à l’élément sonore publié par le site libreopinionguinee.com, le parti PaDEs a aussi publié un élément de 53 minutes, le 31 juillet. Dans cet élément, il ressort que les propos corroborent et aucune modification n’a été faite pour extrapoler les propos tenus par Dr. Ousmane Kaba. C’est après l’audition et comparaison des deux éléments par la cellule technique de Balai Citoyen que nous avons jugé, compte-tenu de la gravité des propos, de porter plainte contre lui », lit Sékou Koundouno, entre les lignes du rapport de sa cellule technique.
La cellule Balai citoyen, a par ailleurs, notifié qu’en aucun cas, il se substituera en procureur général. Mais promet tout de même de mener le combat qui est celui de lutter contre ceux qui cultivent la haine et la division.
Quant à la levée de l’immunité parlementaire de l’accusé, Sékou Koundouno, rassure qu’elle sera enclenchée au début du mois de septembre sans pour autant donner de date, sauf une probable assurance venant du chef du parlement.
Mohamednana Bangoura