Depuis un certain temps, le combat des Forces Sociales de Guinée contre la hausse du prix du carburant, semble marquer le pas.
Cette situation amène plus d’un à s’interroger sur la suite et l’issue de cette fronde qui a focalisé les attentions tout le long du mois de juillet et une partie de ce mois d’Août, en Guinée.
Sur les raisons du silence dans lequel les meneurs de ce combat, semblent se murer, Abdoul Sacko, un des pontes des FSG, explique : « Le silence dont il est question n’est pas un silence en soi. C’est juste une situation d’analyse qui permet de tenir compte de cette condition de vie difficile des populations qui se sont aujourd’hui résignées parce qu’elles sont frappées par la pauvreté. Il est de notre responsabilité de voir comment nos manifestations ou actions de protestation ne vont pas alourdir davantage cette souffrance de la population. Comment concilier les deux situations, c’est d’analyser comment ramener le gouvernement à comprendre cette situation. Nous sommes en train d’analyser et d’apprécier », tente-t-il de convaincre.
Le combat, selon cet acteur de la société est en train d’être mené de l’interne. Des réflexions seraient en cours, pour décanter dans les rangs des forces sociales, pour in fine savoir qui sont les vrais membres et qui sont ceux veulent profiter du combat mené jusqu’ici.
« Il y a des réflexions… pour voir davantage qui sont venus par conviction ou pour autre chose. Également voir qui sont vraiment prêts à continuer le combat puisque la réalité est que les populations ne peuvent pas supporter cette vie. Il ne faut pas qu’on confonde le fait de se résigner et d’accepter quelque chose », se défend Abdoul Sacko avant d’annoncer plus loin que dans les prochains jours, d’autres actions sont planifiées pour amener le gouvernement à fléchir.
Quant à leur lien avec les syndicalistes, Abdoul Sacko rassure que cela n’a aucune répercussion négative sur leur combat.
L’objectif, selon lui étant de mener la lutte avec des gens qui ont le même objectif qu’eux.
Mohamednana & Hadjiratou Bah