A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeunesse ce 12 août 2018, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) a rencontré des jeunes de sa formation politique. C’était cet après-midi au domicile du leader à la minière.
L’éducation fait partie de mots clés de de cet échange. Et ce n’est pas fortuit. Puisque, selon Sydia Touré, le développement durable passe forcément par l’éducation.
«L’éducation est la cheville ouvrière de tout le système de développement que nous devons mettre en place. Et ça c’est le problème de l’État… C’est pourquoi il faut se battre pour avoir une gouvernance meilleure qui tient compte de ce desiderata pour le développement économique et social du pays», explique le Haut Représentant du chef de l’Etat.
Sidya Touré a rappelé à sa jeunesse les raisons de son engagement en politique.
« Quand j’ai quitté la Primature, je me suis rendu compte que tout ce que j’ai apporté était en train de tomber à l’eau en l’espace de quelques mois. Donc je me suis mis à protester, c’est dans la protestation que je suis devenu président d’un parti pour continuer à dire non, qu’il y a une autre manière de faire. Je vous l’ai montré, alors il faut qu’on revienne à ce chemin. Moi je ne suis pas un politicien professionnel, il y en a qui ont fait ça toute leur vie, ce n’est pas mon travail, moi je travaillais. Ne pensez pas qu’il revient au leader de régler le problème de la fraude ou le problème de l’élection c’est le rôle de chacun d’entre vous les jeunes », a-t-il martelé.
Faut il le rappeler, l’objectif de cette journée est de promouvoir la conscience des jeûnes en ce qui concerne le programme d’action mondiale pour la jeunesse.
Alhassane Fofana