Après la répression du sit-in des forces vives à coup de gaz lacrymogènes, les organisateurs ont fait le bilan de la journée au siège du Balai Citoyen. En réaction à la violence dont-ils ont été victimes, les organisateurs menacent de porter plainte devant les juridictions internationales.
« Le commandant de l’unité de la gendarmerie a été identifié, la pick-up également. C’est pareil pour celui de la police, on a pris le soin de rencontrer le Haut commandant de la gendarmerie qui, malheureusement, était du côté de Sonfonia pour les préparatifs du 02 octobre. En ce qui concerne ces unités qui sont intervenues aujourd’hui, en brutalisant, en insultant et en essayant de saccager des biens privés et publics, nous leur promettons que dès demain, les deux mandants de ces unités seront poursuivis devant les tribunaux internationaux. Nous estimons qu’à date, il y a un manque de volonté manifeste de la part des autorités, du gouvernement et de l’appareil judiciaire à se bouger« , annonce Sékou Koundouno, coordinateur du Balai Citoyen de Guinée.
Les responsables de la Cellule Balai Citoyen ont aussi rappelé la tenue d’une marche le 1er octobre, « qu’elle soit autorisée ou pas ».