Poursuivie par Mamadou Oury Baldé, l’homme qui est accusé de violer une étudiante sous sa tutelle, la journaliste et activiste Moussa Yéro Bah s’est rendue ce jeudi au TPI de Dixinn, accompagnée de quelques soutiens.
L’audience de ce jeudi a été consacrée à la fixation de la caution. Le juge a décidé de fixer celle-ci à un million de francs guinéens, le procès renvoyé au 04 octobre 2018.
«J’ai un regret du fond de mon coeur parce que madame Moussa Yéro Bah ici présente ne mérite pas ça.
Ce dossier est connu de tout le monde, elle a juste pris position. Tout ce qu’on lui reproche est faux et archi faux. Rien n’est prouvé, rien n’est justifié. Mais nous le démontrerons au tribunal. Nous avons des arguments que nous allons opposer au contenu de la citation directe», s’est exprimé Me Salifou Béavogui, l’avocat de la défense.
L’avocat de la partie civile, qui voulait que la caution qui est à la charge de son client, n’atteigne pas la somme d’un million, dit avoir pris acte de la décision du juge. «Ce montant a été un montant d’un million de francs guinéen. Nous prenons acte de cette décision et nous allons nous acquitter les jours à venir », promet Me Pépé Antoine Lamah avocat de la partie civile.
Un mouvement de soutien à Moussa Yéro était aussi au tribunal de première instance de Dixinn ce matin pour soutenir cette icône de la défense des Droits des femmes
Aissata Barry