Alors qu’ils avaient appelé ce jeudi, 27 septembre 2018 à un sit-in devant la Cour Constitutionnelle, les acteurs politiques et activistes de la société ont été confrontés à forte répression des forces de l’ordre déployées sur place.
Dans la débandade, plusieurs personnes ont été malmenées. Parmi elles, figure le président du BL, qui, au départ avait tenté de savoir pourquoi les manifestants devaient quitter la devanture de l’institution.
En réponse, les agents ont indiqué avoir reçu l’ordre du Haut Commandement de la Gendarmerie, d’empêcher tout regroupement à cet endroit.
Faya Millimouno, à qui nous avons tendu le micro juste après sa mésaventure, a laissé entendre que c’est une sauvagerie de la part des forces de l’ordre.
« Ils ont jeté les gaz lacrymogènes, on n’a pas quitté. Ils sont venus après avec des gourdins et leurs armes pour nous taper dessus. Il y avait plein de fumées, donc nous étions obligés de nous retirer. En fait, c’est des sauvages qu’ils ont amené devant la Cour Constitutionnelle », a-t-il dit.
L’opposant a promis plus loin dans son intervention, que cette façon de faire ne leur fera point reculer.
« Et si les gens pensent qu’en procédant ainsi nous allons reculer, nous ne reculerons pas. Le lundi, nous rendrons Conakry ingouvernable », promet d’un ton ferme, le leader du BL.
Il faudra donc attendre la semaine prochaine, pour voir la suite des événements.
Abdou Rahaman Diallo