La réunion de planification du projet RHINO portant sur la préparation face à d’éventuelles épidémies d’origine biologique, organisée par Interpol à Conakry, a pris fin ce jeudi 06 septembre 2018.
Cette réunion de planification qui a regroupé 20 participants venus des secteurs de la sécurité dont la gendarmerie et la douane et celui de la santé y compris la croix rouge, a permis à ces agents d’être outillé face à des incidents biologiques.
Le directeur national de la Police Judiciaire qui a présidé la clôture de cette réunion qui a eu lieu dans un réceptif hôtelier de la place, n’a pas manqué de saluer les participants ainsi que leur partenaire qui est Interpol.
« Je tiens à remercier les participants et Interpol évidemment. C’était une prise de conscience collective pour qu’en cas de sinistre majeur, que l’Etat puisse apporter une riposte chirurgicale et orientée à tous les niveaux de responsabilité.
Il ne faudrait pas attendre que les problèmes surgissent pour les résoudre. Il faut une politique proactive et non une politique réactive.
Aujourd’hui tous les participants sont outillés pour pouvoir répondre, ne serait-ce que de façon superficielle, parce que la formation n’est pas terminée. A l’issue de cette formation, ils pourront apporter de réponses sérieuses à tous les problèmes que nous connaîtrons ici dans le cadre sanitaire.
Aujourd’hui tout est planifié et il y aura d’autres modules qui vont suivre », a lancé le Commissaire de Police Abdoul Malick Koné.
« On a discuté des prochaines activités à mettre en place et des objectifs pour chacune d’elles. On a aussi défini les parties prenantes qui seront impliquées. Il y a eu beaucoup d’échanges d’informations entre les participants et nous pour une meilleure compréhension du projet et des attentes que nous avons. On a vu une volonté de toutes ces différentes institutions de travailler ensemble pour renforcer les capacités de la Guinée. Les aspects sur lesquels on a discuté, c’était de mieux comprendre quels étaient les rôles et responsabilités des différents services dans un incident biologique d’origine naturelle, accidentelle ou criminelle », a déclaré madame Fanny Ewan, officier à Interpol et spécialisée pour l’unité de prévention du bio-terrorisme.
Les participants disent avoir appris beaucoup de choses au cours de cette réunion de planification surtout en terme de bio-sûreté et de bio-sécurité.
Pour rappel, ce projet qui comporte 9 activités selon eux et financé par le département d’Etat américain, a une durée de deux ans.
Mamadou Sagnane