A la faveur d’un entretien qu’il a accordé ce dimanche 16 septembre 2018, à notre rédaction, Dr Alia Diaby de l’INIDH, a laissé éclater sa colère au sujet de la répression survenue le jeudi 13 septembre 2018 à Mandiana.
Une répression qui, se rappelle-t-on, a conduit à la mort du jeune Moussa Bérété, la trentaine révolue.
« Nous sommes tristes de voir que dans une petite localité comme Mandiana, qu’il faut encore qu’on tue des guinéens qui sont en train de manifester de façon légale. Nous sommes attristés, nous ne comprenons pas que les autorités font recourt à une force excessive pour abattre les guinéens comme si on avait aucun droit » a-t-il exprimé sa tristesse.
Dans un cri de détresse et d’apitoiement, il poursuit. « C’est écœurant et révoltant, c’est sauvage de la part des forces de l’ordre. Il faut que les forces de défense et de sécurité comprennent que les armes qu’elles ont, ne sont pas des armes à diriger contre les guinéens. Ce sont des armes qui doivent servir à la protection et à la sécurité des guinéens. On ne dresse pas ces armes contre les citoyens », dit-il.
Continuant ses propos, le patron de L’INIDH justifie les manifestations des jeunes par, dit-il, le mensonge du ‘’gouvernement’’.
« Quand on voit le mensonge de cette administration, et le mépris qu’affiche ce gouvernement vis-à-vis du bien-être des guinéens, il n’y a pas raison qu’on puisse tuer. Si vous partez dans cette localité de Mandiana, vous serez tristes de voir les conditions de vie. Ce sont des conditions de vie difficiles dans les quelles végètent les populations. Le gouvernement a trop menti, il y a eu trop de fausses promesses et d’engagements dans l’air qui n’ont jamais été matérialisés » a-t-il justifié.
A noter que l’INIDH compte tenir une conférence de presse pour donner sa position sur les maux qui assaillent les guinéens. Notamment la crise à la cour constitutionnelle, les forces sociales et la situation odieuse dans laquelle les guinéens voyagent du coté e la Forêt, a fait savoir Dr Alia Diaby.
Saidou Barry