«La loi doit avoir autorité sur les hommes, et non les hommes sur la loi ». Les guinéens(es) respirent-ils de cet air ?
La loi dans ce pays, tout semble être fait, de son esprit à sa lettre, pour l’instrumentaliser et la violer ou l’écorcher de sa substance.
En Guinée, à chaque évènement, incident d’ordre juridique ou structurel, avocats/ Juristes, analystes politiques, s’offrent le luxe de nous souler, nous distraire ou abuser de nous par des interprétations contradictoires, opportunistes et fallacieuses de la loi, au point de donner de la céphalée au citoyen.
Qui (Instance, Juridiction, Autorité ou Institution Républicaine, …) est habilité à l’interpréter en Guinée ? Qui pour éviter que la mafia intellectuelle se cachant derrière la loi ne fasse du citoyen sa proie éternelle ?
D’un problème à un autre, d’une situation à une autre pourquoi jamais une solution de devenir et d’avenir en Guinée ? A qui profite ces cirques en Guinée ? N’est-ce pas par ce que, chacun(e) de nous, activistes, politiques, administrateurs, législateurs, journalistes… en quête de pains, d’images ou de notoriété, considère à tort ou raison le moment comme l’ultime occasion pour soi ? Résultats, chacun(e) en sort soit comme potentiel futur mendiant, soit comme un diable manipulateur manipulé sans paix du cœur, aucune.
A quand nous allons décider de mettre fin à la « sorcellerie » ou la délinquance intellectuelle pour le bonheur collectif, avant que par la famine, la désillusion et le désespoir, le peuple dans le chaos ne se fraye le chemin du salue ?
La crise à la une, c’est-à-dire la question de la cour constitutionnelle, sans tomber sous l’emprise d’un pouvoir, d’un mentor politique ou lucratif, doit être abordée avec courage, impartialité, dignité et responsabilité républicaine afin d’insuffler un nouveau départ patriotique pour la nation guinéenne et sa jeune démocratie.
Oubliez-moi, oubliez le/la et oubliez-les, regardez la nation dans vos analyses, vos propos et vos actions, car elle seule nous unit solidement, pour toujours!
Merci à chacun(e) pour son courage et son sens de responsabilité patriotique.
Abdoul Sacko
Activiste de la Société Civile