Sans doute, la sortie médiatique en milieu de semaine du directeur financier du port autonome de Conakry, a jeté un pavé dans la mare des autorités qui ont encore du mal avec leurs arguments incohérents, à convaincre l’opinion du bien-fondé du contrat de concession d’une partie de ce poumon économique du pays.
Quand c’est un responsable d’un tel niveau qui dénonce le bail sans se soucieux des représailles dont il peut incontestablement être victime, forcément, ça force la curiosité de fouiller en profondeur dans les motivations du concerné.
De l’analyse de certains travailleurs dudit port, sur la base de faits irréfutables, la conférence de presse organisée par le désormais suspendu directeur financier du port, ne s’expliquerait pas forcément et exclusivement par l’expression d’un ras-le-bol d’un cadre contre un contrat jugé totalement désavantageux pour le pays.
Elle serait aussi liée, soutiennent-ils, comme un dogme, par la présence des auditeurs notamment dans le service dirigé par le partant, dans le but d’être rassuré de sa bonne gestion .
On apprend par la même occasion, que le matin de la propension de foi de ce haut cadre contre la concession du port à Albayrack, l’inspection d’État est venue lui signifier tout son intérêt à fouiner dans sa gestion.
Avant l’inspection d’Etat, précisent nos sources, il y a eu deux autres cabinets de dimension internationale, qui sont passés pour la même cause. Il s’agit des cabinets Price Waterhouse et FFA.
On ajoute aussi que le même matin du déballage, ce même responsable du port présent à une réunion de prise de contact, organisée par la nouvelle patronne des lieux, avait exprimé tout son soutien et sa loyauté à celle-là.
Par conséquent, des spéculations sont allées bon train en bordant cette sortie médiatique qui conforte les contestataires, comme un moyen intelligent choisi par son organisateur, dans le but d’anticiper son départ, de peur d’être épinglé par ces audits.
Tout cela, n’est que spéculations qui ne sont pas tout de même, aussi insensées.
Mohamed