C’est une autre action du gouvernement qui a du mal à susciter un écho favorable au sein de l’opinion. Au terme d’un contrôle mené par les chefs de district, les sous-préfets, les préfets et les gouverneurs, un total de mille 148 agents pouvant être des fictifs a été constaté.
Ce travail de deux mois a-t-il vraiment été bien fait ? Beaucoup se demandent aussi s’il y a eu un contrôle physique. Selon le ministre de l’Education Nationale, le contrôle physique a bel et bien eu lieu.
«Le contrôle physique a été effectif. A l’époque, j’étais l’inspecteur régional de l’éducation de Mamou, je n’étais pas associé à ce travail mais j’ai constaté que pour être recensé, il fallait être présent. Si vous n’êtes pas présent, vous n’êtes pas recensé. Si vous n’êtes pas régulier à votre poste de travail, les responsables indiqués pour piloter le recensement refusent de vous enregistrer. Alors, certains de ces cas peuvent être parmi les 11 mille 148», a confié Mory Sangaré, ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.
A noter qu’au terme de trois mois, ceux qui n’auront pas apporté des justificatifs pour être pris en compte, pourraient être purement et simplement licenciés.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N04)