Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (Slecg) était en réunion ce mardi. Au centre des discussions, la récente sortie du Premier ministre qui a signifié qu’il est impossible d’accéder à la demande de ce syndicat de porter le salaire de base des enseignants à huit millions de francs guinéens.
«Nous avons dit que compte tenu de la déclaration du Premier ministre par rapport au non payement des huit millions et du fait qu’ils sont en train de créer d’autres syndicats dans le but de nous contrecarrer, les membres de nos structures à la base décident qu’il n y aura pas d’ouverture tant qu’on n’obtiendra pas gain de cause par rapport aux huit millions que nous avons demandés», indique le Secrétaire Général, Aboubacar Soumah.
A quelques semaines de l’ouverture des classes, le fossé entre syndicat et gouvernement s’agrandit davantage. Les négociations, il faut le rappeler, sont suspendues.
Alhassane Fofana