A quelques jours de l’ouverture des classes, prévue le 3 octobre prochain, les nouvelles ne sont pas bonnes pour certains enseignants.
A Lélouma, plusieurs enseignants du secondaire notamment, n’ont pas vu leurs salaires du mois en cours, virés dans les banques. Et depuis, c’est la panique générale pour ces enseignants.
Selon nos informations, ces fonctionnaires sont considérés comme introuvables au terme d’une liste qui a été déposée à la direction préfectorale de l’éducation de Lélouma.
Ces enseignants ont été déclarés fictifs à l’issue de la récente opération de recensement additionnel, effectuée sur le terrain.
Joint par le correspondant local de mosaiqueguinee.com, un professeur au lycée central de Lélouma, a déclaré qu’il n’a jamais été informé de l’arrivée de cette mission par sa hiérarchie.
« Moi je suis dans l’enseignement depuis plus de 20 ans, alors je ne comprends pas comment peut-on me qualifier de fictif à la veille de ma retraite. Le résultat de ce recensement n’est pas plausible et je suis prêt à le contester devant n’importe qui et d’ailleurs je vais me battre jusqu’à mourir s’il faut, mais mes droits ne seront pas foulés au sol par un groupe d’individus… Nous avons alerté nos syndicats qui feront part de notre situation pendant les négociations avec le gouvernement », annonce-t-il, apparemment très remonté.
Ce remue-ménage intervient à un moment où une grève illimitée à compter du 03 octobre, a été décidée par le SLECG.
Reste à savoir si les négociations annoncées entre gouvernement et syndicats, ne prendront pas un coup avec cette autre mesure gouvernementale qui sonne comme une couleuvre difficile à avaler.
ALFA FADI DIALLO