Cellou Dalein Diallo était présent mardi 25 septembre 2018 à la présentation du livre intitulé « Mémoire collective, une histoire plurielle des violences politiques en Guinée » au palais du peuple. C’était en présence de plusieurs invités dont des enfants de victimes du camp Boiro. Ce document qui est loin de faire l’unanimité, a suscité beaucoup de réactions contradictoires.
Interrogé par des journalistes à cet effet, le chef de file de l’opposition guinéenne a livré le regard qu’il porte sur cette œuvre.
Lisez !
« A mes yeux, c’est une excellente initiative. Vous savez, pour la réconciliation nationale, on demande toujours de tourner la page… Il faut la lire avant de la tourner. Mais si la page n’est pas écrite, comment la lire ? Je pense que c’est une contribution à la rédaction de notre histoire. Elle soulève beaucoup de passions comme vous l’avez vu dans la salle. Je félicite la FIDH, la RFI et tous ceux qui ont contribué à la rédaction de cette mémoire collective. Elle n’est sans doute pas complète, mais c’est déjà un début. Pour écrire notre histoire, je pense qu’on a besoin de l’extérieur souvent. L’effort a été fait, des archives ont été consultées de l’intérieur comme de l’extérieur de la Guinée. Ibrahima Baba Kaké qui est un bon historien a dit que Sékou Touré c’est le héros et le tyran (…) Sékou Touré c’est les deux. Il faut qu’on s’écoute… Nous avons besoin de cette histoire pour lire la page et la tourner ».
Mamadou Sagnane