La nouvelle d’une suspension du salaire de certains agents de l’éducation nationale suite à un contrôle des effectifs, est tombée comme un coup de couperet sur la tête des concernés. Dans la préfecture de Fria, ils sont plusieurs dizaines enseignants à être affectés par cette situation.
Sur les visages et dans le langage de plus d’un, la colère et le désarroi étaient perceptibles ce jeudi 27 septembre matin au sein de l’administration locale.
Ayant requis l’anonymat, monsieur D.C appelle le gouvernement à vite régler ce grand désagrément au risque de voir priver de nombreuses familles de leurs uniques et modiques moyens de subsistance.
《Je suis surpris de voir que je suis sur la liste des non recensés comme de nombreux autres fonctionnaires. J’ai aujourd’hui une vingtaine d’années dans le fonctionnariat guinéen. C’est dommage parce que je me vois privé de mon salaire du mois de septembre. Je vois mal comment je pourrait subvenir aux besoins vitaux de ma famille. Nous demandons à l’État d’agir », s’est-il fait voix apparemment choqué par cette désagréable surprise.
D’après notre source à la préfecture de Fria, ce contrôle mené par le département de l’administration du territoire et de la décentralisation sur instruction du président de la République vise à assainir le fichier de la fonction publique. Selon elle, les fonctionnaires non recensés coupés de leurs revenus ont jusqu’à trois mois afin de se justifier pour ainsi entrer en possession de leurs salaires. Au cas contraire, un licenciement conformément à la loi du travail sera prononcé contre les mis en cause .
Nous y reviendrons.
De Fria, Abdoulay GV