Lors de son assemblée générale ordinaire de ce samedi 08 septembre 2018, les responsables politiques de l’Union des Forces Républicaines UFR, se sont littéralement attaqués aux hommes de médias.
Ils leur reprochent un manque de professionnalisme dans le traitement des informations qui proviennent généralement du parti.
Devant les militants et sympathisants, le président de séance, a ouvertement cité le site visionguinee.com, d’avoir interprété autrement les propos de la présidente de femmes du parti lors de son passage dans une radio de la place, avant de bondir sur une grille d’informations diffusées qui, selon lui, ne tiennent nullement pas la route.
« C’est aussi clair que ça, c’est visionguinee qui a fait cela. Mais je dois ajouter quelque chose, c’est le seul pays où 95% des guinéens sont politiques. Tout le monde a une obédience mais si tu as choisi de faire une profession libérale, sois plus ou moins équitable. C’est le moment de citer. On nous a prêté ici des accords et on balance ça sur des sites, un accord qui n’est pas signé, qui n’a pas l’entête de l’UFR. On dit que l’UFR a signé un accord, qu’ils ont 8 pick-up, 3 milliards et quelques, mais où sont les pick-up ? Nous savons qu’il y a des journalistes de sensation, mais soyons plus ou moins honnêtes dans la façon dont on traite les informations dans un pays. La déontologie le recommande, mais malheureusement aujourd’hui, il y a plein de personnes qui sont dedans qui ne sont pas des journalistes, c’est dommage ! », s’est indigné Saïkou Yaya Barry, sur un ton amer.
Plus que j’aimais déterminé à en découdre avec les journalistes, il ajoute d’ailleurs : « les gens ont peur de les attaquer, ils profitent de ce fait pour dire du n’importe quoi sur des personnalités, alors moi je le dis, je n’ai peur d’attaquer personne…. Vous devez être honnête dans tout ce que vous faites, vous devez être impartial », a-t-il, insisté.
Non contente de la façon dont ses propos auraient été traités par le site visionguinee, l’honorable Aïssata Daffé, a invité également les hommes de médias à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information.
« Qu’on fasse doucement, ceci peut amener les gens, lorsqu’on vous invite, de vous dire non. Donc je voudrai attirer l’attention de chacun pour qu’on sache que tout ce qui est écrit n’est pas une réalité et je m’inscris en faux », se défend la responsable des femmes du parti.
Suite à ces charges des responsables du parti de Sidya Touré contre eux, le risque de voir des journalistes pris à partie éventuellement à l’avenir par les militants de l’UFR, pourrait hanter les esprits.
Alhassae Fofana