Boutiques et magasins fermés, banques et sociétés téléphoniques en service minimum, circulation au ralenti, voici l’image que présente la ville de Mamou ce mercredi, 24 octobre 2018.
Cette situation est consécutive à l’appel à une série de journées villes mortes, lancé par les responsables de la fédération UFDG de Mamou, mardi soir, sur les ondes d’une radio privée de la place, après l’attaque contre le véhicule de leur leader et chef de file de l’opposition guinéenne.
Un appel largement suivi, parce que toutes les activités économiques et même sociales, sont paralysées ce mercredi dans la ville-carrefour.
Au niveau du commerce, les trois grands marchés de la ville (Marché central, Pépé kalé et Avaria), sont fermés.
Les sociétés téléphoniques aussi sont fermées, tandis que les banques et institutions de micro-finance, fonctionnent au ralenti.
Côté transport, les taxis-motos ne connaissent pas leur mouvement habituel, et la gare routière de Mamou quoiqu’elle fonctionnait dans la matinée, a fermé momentanément au cours de la journée.
L’éducation n’est pas restée en marge. Des écoles privées qui tournaient à plein régime, n’ont pas connu une grande affluence, ce mercredi.
A noter que les responsables de la fédération UFDG de Mamou, protestent contre ce qu’ils qualifient de « manouvre » visant à éliminer physiquement leur leader, dont le véhicule a reçu un coup de projectile hier mardi 23 octobre, lors d’une marche non autorisée.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com