Déclenchée à partir de ce 03 octobre 2018 par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), la grève des enseignants est largement observée dans la ville de Fria.
Au lycée Amilcar Cabral par exemple, les salles de classe sont toutes désertes même si quelques cadres de la direction générale ont répondu présent. Au collège Josip Broz Tito, réputé être le plus grand de la commune urbaine, même son de cloche : les salles sont vides. Le personnel enseignant absent, préoccupé à respecter et à suivre à la lettre, le mot d’ordre lancé leur syndicat.
A l’élémentaire aussi, le constat est patent. De l’école primaire Sabèndè en passant par Mahatma Gandhi ou encore, l’école de la cité fonctionnaire, les salles sont vides, symbole d’un constat qui se généralise jusque dans les écoles privées que nous avons pu sillonnées ce mercredi matin.
Apparemment solidaires avec leurs pairs de la capitale et des autres villes du pays, les enseignants grévistes locaux sous la coupole du SLECG, revendiquent l’amélioration de leurs conditions de vie à travers le rehaussement du salaire de base à huit millions de francs guinéens.
Nous y reviendrons
De Fria, Abdoulay GV