Malgré le gel de leurs salaires, les enseignants grévistes du SLECG, n’entendent plus lâcher prise dans leur bras fer avec le gouvernement autour de huit millions de GNF, comme salaire base.
Au cours de son assemblée générale ordinaire de ce samedi 27 octobre 2018, le secrétaire général du syndicat à l’origine de cette grève, qui paralyse le secteur de l’éducation, a tenu à inviter les enseignants à plus de détermination dans cette épreuve de force.
« Les huit millions étaient négociables mais à cette phase, nous disons que les huit millions sont non négociables ».
Aboubacar Soumah, justifie cette surprenante décision des enseignants par le refus catégorique du premier ministre et celui du ministre en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, de faire face à leurs revendications.
« Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui, au lieu de faire face aux revendications des enseignants, a plutôt procédé au recrutement de certains contractuels, soi-disant sortants de l’ISSEG et des ENI, plus certains vacataires ramassés çà et là, pour pouvoir procéder au remplacement des enseignants grévistes au niveau des établissements. Aussi le premier ministre que nous connaissons et qui est le premier responsable du dialogue social, soit le premier a bloqué ce dialogue en déclarant sur les antennes des radios que jusqu’en 2020 il n y a pas de négociations entre le gouvernement et le SLECG, il va jusqu’à donner l’ordre de bloquer les salaires des grévistes contrairement à loi L028 qui régit ce statut général des fonctionnaires et comme c’est une violation flagrante de la loi, nous aussi nous allons violer les principes de négociations, parce que cela est une violation flagrante des conventions internationales ratifiées par notre pays », durcira-t-il le ton dans la salle de conférence du SLECG à Donka.
Enfin, il a tenu à inviter ses syndiqués à resserrer les rangs : « comme c’est nous qui avons demandé de continuer la grève, nous vous demandons de continuer à serrer la ceinture », conclura-t-il.
Alhassane Fofana
Tu n’as fait que reprendre la thèse de l’état, Kassory ta bien dit ce n’est pas négociable et tu reviens sur ses pas