L’héritier de feu Jean Marie Doré, actuel président l’Union pour le Progrès de la Guinée (UDG), était l’invité de l’émission les « Grandes Gueules » de la radio Espace Fm, ce mercredi 10 octobre 2018.
A cette occasion, Alfred Matos, s’est exprimé par rapport à la grève des enseignants, qui paralyse le secteur éducatif depuis quelques semaines.
« Le secteur de l’éducation et celui médical, sont des secteurs de service public très sensibles. Donc aujourd’hui, nous assistons à des problèmes récurrents qui reviennent, ces négociations datent de longtemps, mais je crois que les curseurs ont bougé. C’est à dire, les parties en face sont prêtes pour se rencontrer », a relevé l’actuel président de l’UPG.
Pour le continuateur de Jean Marie Doré, il faut une mutualisation chez les enseignants et autres fonctionnaires : « le problème n’est pas un problème de l’enseignement, c’est un problème de fonctionnaire. Il faut mutualiser le pouvoir d’achat. Dans tous les pays du monde, les enseignants et les couches de service public, sont pris en charge par une mutualisation de droit à la santé, droit à l’école, et au logement », dira-t-il
Réagissant à la revendication du SLECG portant sur un salaire de 8 millions, qui irrite le chef de l’Etat et son premier ministre Kassory Fofana, Maitre Mathos, s’est voulu réaliste : « mieux vaut tard que jamais. Et quand on dit que les 8 millions sont disproportionnés, c’est par rapport au budget. Donc, dans le message, il faut s’écouter, et dans la méthode il faut aller plus loin. Si les 8 millions sont excessifs, il faut voir comment compenser », a-t-il recommandé.
Saidou Barry