L’OIF est devenue la « Chose » de la France et mise à la disposition de sa politique française, selon le temps ? Les intérêts et les humeurs de ses présidents successifs.
La France n’a jamais soutenu la candidature renouvelée à plusieurs reprises de l’inamovible ambassadeur congolais en France Monsieur Henri LOPES jusqu’à date. L’argument de l’ex Président François HOLLANDE était qu’Henri LOPES est issu d’un pays de dictature, Le Congo Brazzaville, avec un président trentenaire au pouvoir.
Brazzaville tire son nom d’un explorateur colon français, capitale de la France libre. Tout un symbole
Pour défier les Etats Unis qui ont évincé Boutros Boutros GHALI après un mandat à la tête de l’ONU au grand dam de la France, elle a imposé ce ressortissant d’un pays arabe ANGLOPHONE à la tête de l’OIF.
La France, par le poids de sa contribution impose aux autres membres sa volonté. Ce n’est plus une question de vote, de consensus, mais de désignation du Secrétaire Général de l’OIF par la France.
Le génocide Rwandais en 1994 a impliqué la France au plus haut défié selon les dirigeants actuels de Rwanda au point que la langue officielle qui était LE français a été remplacée à l’école et dans l’administration par l’anglais. Suivi d’une adhésion du Rwanda au commenoweht.
Un rejet pur du français pour qu’il disparaisse totalement dans un avenir proche au Rwanda. En quelque sorte une punition infligée par le Président KAGAME. Depuis, de ces relations orageuses, la réconciliation parait difficile, et la France est mal à l’aise.
Pour se faire, une bonne conscience devant les exigences du dictateur KAGAME, logé pourtant à la même enseigne que Idriss DEBI, Sassou NGESSOU, Macias NGEUMA, les princes héritiers des royaumes du Togo, du Gabon et de la RDC, la France négocie avec le Canada et l’Arabie Saoudite pour évincer Michael JEAN afin d’imposer la candidature Rwandaise.
Michael Jean, Canadienne et africaine de souche, sacrifiée sur l’autel de la réal politique, des petits arrangements entre Etats au détriment des droits humains et de la démocratie.
Comble de tout, de leur inculpation, un non-lieu fut prononcé par la justice française au profit des 9 proches de Paul Kagamé le même jour de la désignation de la Rwandaise. Est-ce un hasard ?
Aucune logique dans les démarches et la diplomatie françaises, sinon que des turpitudes indignes d’un pays qui se dit champion des droits humains imposant sa volonté aux autres membres de l’OIF parce qu’elle est le gros contributeur au budget. Et l’Afrique francophone fait du suivisme, sans honneur, ni gloire. Pour que l’OIF valide les « sélections » présidentielles des 3eme et 4eme et nième mandats.
C’est vrai quand le Général DEGAULE disait : « La France n’a pas d’amis, mais des intérêts ». Un peu de morale quand bien même.
Moustapha Condé