En application de la décision de la Direction Nationale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) sur l’organisation de deux journées de manifestation sur toute l’étendue du territoire national, le lundi 29 et ce mardi 30 octobre 2018, la fédération UFDG de Mamou, par la voix de son secrétaire fédéral, avait appelé lundi soir, à travers un communiqué radiodiffusé, les militants et sympathisants de leur formation politique, à observer une journée de ville morte aujourd’hui.
« C’est pour protester contre l’excès, l’abus de pouvoir des autorités actuelles qui vont jusqu’à attenter à la vie du chef de file de l’opposition et président de l’UFDG El Hadj Cellou Dalein Diallo, qui exerçait un droit constitutionnel dans la journée du mardi 23 octobre 2018 », peut-on lire dans le communiqué.
Mais contrairement à la semaine dernière, cet autre appel à la journée ville morte, n’a été que peu suivi par les citoyens de la ville-carrefour.
Les banques, sociétés téléphoniques, institutions de microfinance, stations-services et transports, tous fonctionnent normalement.
Par contre, le commerce est tout de même paralysé par endroit. C’est le cas du grand marché de Mamou, où la plupart des boutiques et magasins sont restés fermés.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com