Après avoir rencontré le SLECG pour entamer une médiation, en vue de trouver une solution à la crise qui mine le système éducatif Guinéen, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne, a été qualifié de ‘’perverti’’ sur une page Facebook de la structure syndicale.
Une communication que les responsables du SLECG disent, ne pas émaner d’eux.
Pour Dansa Kourouma que nous avons joint ce lundi, 29 octobre 2018, il reste droit dans ses bottes et invulnérable face aux propos dont il fait objet.
« Je suis serein. Donc je continuerai mon travail jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé afin que nos enfants retournent à l’école. Je continuerai ma médiation. C’est une initiative que j’ai prise. Ce n’est pas quelqu’un qui m’a dit de le faire. C’est parce que je pense que j’ai des relations avec les membres du SLECG, dont la plupart a appartenu à la même organisation que moi. Tout le bureau exécutif du SLECG m’a reçu. Alors si, des personnes tapis dans l’ombre qui ne veulent pas que cette grève se termine, se permettent de m’insulter, je suis invulnérable. Je suis un homme blindé par la société face à ces genres d’attaques. Ça ne me fait ni chaud, ni froid », a-t-il indiqué.
Le président du CNOSC, a tout de même estimé que le SLECG devrait revoir sa communication.
« J’ai l’impression que le combat du SLECG devient difficile à mener. Parce qu’il y a des gens qui sont cachés, qui ne veulent pas que cette organisation syndicale ait une bonne réputation. Pour moi, ils doivent communiquer correctement et éviter qu’ils ne soient taxés de bandits. Nous sommes dans un pays où, le SLECG est en train de prouver quand même, qu’il y a des voyous dans ses rangs. Donc, ils ont l’opportunité d’assainir leurs rangs, avant que le gouvernement ne les prenne au sérieux », a-t-il laissé attendre.
Du côté du SLECG, les responsables rassurent toutefois que la main reste tendue. On attend donc de voir la suite de cette médiation entamée par Dansa Kourouma.
Abdourahmane Diallo