Ce mercredi 21 novembre 2018, des experts de la haute finance, ont suivi d’une attention religieuse, la présentation d’un rapport de 59 pages et 3 chapitres de José Sulemane, représentant résident du FMI en Guinée.
Ce rapport concerne le flux de capitaux et l’avenir de l’emploi en Afrique subsaharien.
Au cours de son exposé, plusieurs points essentiels ont été abordés par José Sulemane, dont la protection de la reprise par rapport aux risques croissants, l’évolution et perspectives macro-économiques, les vulnérabilités liées à la dette, qui persistent encore dans les Etats de l’Afrique Subsaharien, ainsi que les mesures à prendre. Nous vous proposons la quintessence. Lisez plutôt !
De la protection de la reprise par rapport aux risques croissants
Pour protéger la reprise et créer suffisamment d’emplois, afin que la région exploite son dividende démographique, il convient de renforcer la résilience et de féliciter la réaffectation de la main-d’œuvre et du capital, vers des secteurs plus productifs. Afin de rehausser les revenus plus rapides. Il s’agit notamment de procéder à un assainissement constant des finances publiques pour réduire les facteurs de vulnérabilités liées à la dette, et de mieux mobiliser les recettes, d’accroitre l’efficience des dépendances en particulier. C’est pour permettre de s’attaquer à la résurgence de subventions énergétiques peu rentables. Mais, aussi d’assouplir le taux de change sans rendre les bilans vulnérables.
De l’évolution et perspectives macro-économiques
La croissance mondiale, continue de s’accélérer régulièrement, mais l’accentuation des tensions commerciales, la perspective de la normalisation des politiques monétaires et la volatilité des marchés des actifs, assombrissent les perspectives pour l’Afrique Subsaharienne. La croissance mondiale devrait s’établir à 37,7 % en 2018 et en 2019, soit au-dessus de la prévision de 3,9%, établie dans les perspectives de l’économie mondiale d’avril 2018. Donc, l’expansion est devenue plus illégale et semble avoir culminé dans certains grands pays. Tandis que, les tensions commerciales s’accentuent, les droits de douanes ont déjà été relevés pour certains produits. Ce qui a affecté le moral de certains secteurs concernés.
Des vulnérabilités liées à la dette des Etats persistent encore dans les Etats de l’Afrique Subsaharien
En 2017, 15 pays d’Afrique Subsaharien étaient considérés comme exposés à un risque élevé de surendettement. Notamment, le Burundi, le Cameroun, le Cap Vert, l’Ethiopie, la Gambie, le Ghana, la République Centrafrique, la Zambie.
Et d’autres Etats sont en situation de surendettement, notamment, le Congo, l’Erythrée, le Mozambique, le Soudan du Sud, le Tchad, le Zimbanwé. Cette situation s’explique principalement par des déficits primaires élevés, qui se sont sérieusement creusés dans de nombreux pays, du fait de l’effondrement des prix de produits de base.
Des mesures à prendre
L’Afrique Subsaharienne doit créer un modèle de croissance plus résilient et capable de créer suffisamment d’emplois pour que la région puisse exploiter pleinement son dividende démographique. Pour le faire, il faut une croissance robuste, durable et inclusive. Il convient de renforcer la résilience et de faciliter la réaffectation de la main-d’œuvre et du capital, dans des secteurs plus productifs pour accélérer des revenus
Saidou Barry, depuis le Ministère de l’économie et des Finances