Le rapport financier présenté en marge de la cérémonie de passation de service le 02 novembre dernier entre l’équipe sortante intérimaire dirigée par la secrétaire générale Yalikha Camara et l’équipe entrante, laisse toujours amer, le nouveau conseil municipal.
Le receveur communal, lors de la lecture dudit rapport, avait alors fait comprendre, dans un compte rendu, que les dettes contractées en l’espace de la période d’intérim, allant du début d’année à maintenant, étaient de 93 millions 128 milles 487 francs guinéens, avant de préciser que la commune urbaine, dans ses finances, ne disposait plus que de 9 millions 183 milles 133 francs guinéens.
Un rapport aussitôt critiqué et rejeté par la plupart des conseillers municipaux entrants, qui aujourd’hui, sollicitent un audit administratif et financier détaillé qui prendra en compte aussi bien la gestion de l’équipe intérimaire que celle de la délégation spéciale dont le bail à la tête de la mairie, a duré beaucoup plus que prévu.
Selon Mamadou Aliou Bah, conseiller municipal et tête de liste du parti NFD lors des dernières élections locales, ce rapport financier publié, est une aberration et un fardeau pour l’équipe entrante.
« Ce rapport est aberrant et ahurissant en ce sens où il ne nous dit pas suffisamment et clairement quel investissement, a été fait, ni moins des reçus comptables qui l’attestent. C’est pourquoi, nous allons exiger un audit administratif et financier sur toute la gestion de la commune urbaine de Fria depuis la prise de fonction de la délégation spéciale sortante ainsi que la gestion intérimaire de l’équipe de la secrétaire générale sortante. Nous avions promis de rompre avec la mauvaise gouvernance eh bien nous allons le faire pour être en phase avec nos propos de campagne », a-t-il promis.
Aussi interpellé sur le sujet, le nouveau maire de la commune urbaine, a déploré ce gap issu seulement de quelques mois d’exercice.
Quant aux contribuables, ils exigent désormais toute la lumière sur cette affaire, qui continue de susciter de nombreuses réactions au sein l’opinion locale.
Nous y reviendrons !
Abdoulay GV