Le mot d’ordre de sit-in, lancé par le syndicat des enseignants grévistes, ce lundi12 novembre, au niveau des DCE et DPE du pays, n’a pas laissé insensibles les élèves qui ont cru devoir se mêler à la danse.
C’est dans cette optique que ces derniers ont pris d’assaut la rue pour, disent-ils, réclamer le retour des enseignants titulaires en classe, en lieu et place des assistants et autres vacataires.
Face à cette situation d’amalgame, le bureau exécutif national du SLECG, n’a pas mis assez de temps pour réagir.
En faisant une mise au point qui frise l’indignation : « Notre démarche est purement corporative, nous ne nous adressons qu’aux enseignants », a relevé Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.
Plus loin, Oumar Tounkara a précisé que le sit-in ne concerne que le corps enseignant : « on a dit sit-in pour les enseignants, les élèves ne sont pas concernés. Il n’y a pas un syndicat d’élèves, nous, notre syndicat est corporatif, nous nous adressons au gouvernement pour exprimer notre mécontentement par rapport à tous les agissements dont nous sommes victimes », a indiqué le syndicaliste.
Alhassane Fofana
