Ahmed kourouma, le numéro 2 du parti GRUP, s’est prononcé, ce lundi 26 novembre, sur les informations données par l’agence de presse américaine Bloomberg, au sujet d’un projet de rallonge de la mandature constitutionnelle du président Alpha Condé, au pouvoir au-delà de 2020.
Un projet qui serait soutenu par son homologue russe Vladmir poutine.
Même après avoir démenti cette information chez nos confrères de Paris Match, le président Poutine reste toujours dans le viseur des acteurs politiques guinéens.
Dans un bref entretien téléphonique à mosaiqueguinee, l’opposant, a dit ne rien craindre par rapport à ce soutien annoncé de Kremlin.
« On ne craint rien du tout, je ne vais pas laisser un dictateur déguisé en démocrate, décider de l’avenir de mon pays. C’est un non-évènement et un post soviétique, par une cellule de communication, qui utilise des méthodes des années 70. Donc, ça ne nous fait ni chaud, ni froid. Ça s’appelle fake news » a-t-il dit au bout du fil de notre reporter.
S’agissant d’un risque d’effet de contagion chez les autres puissances étrangères, comme la France et les Etats-Unis d’Amérique, Ahmed Kourouma a dit que les autres puissances étagères ne se prêteraient pas à ce jeu.
« La France, pays des droits de l’homme et les Etats-Unis d’Amérique, qui sont un des grands berceaux de la démocratie, ne se prêteraient jamais à ce genre de petit jeu…Il y a des sujets plus importants que d’écouter un sois disant Poutine qui aurait donné son soutien pour un troisième mandat. La Guinée n’est pas la Russie, soyons sérieux ! Nous avons des problèmes sociopolitiques, à régler. La Russie ne m’intéresse pas du tout », a-t-il réagi.
Saidou Barry