Depuis quelques semaines maintenant, le syndicat à l’origine de la crise qui secoue une frange du secteur de l’éducation, reste engagé dans un cycle de contestation contre le gel de salaires dont sont victimes les enseignants grévistes.
Au sein du département en charge de l’éducation, cette attitude ne semble pas ébranler les responsables. Fort des textes qui régissent le statut du fonctionnaire, la deuxième personnalité dudit département, se montre, one peut plus intransigeant.
« La loi du travail est claire, on paye le travail fait, le statut du fonctionnaire est le statut d’un prestataire public, on paye ses prestations et quand il n’a pas fait de prestation, il n’a pas de salaire, c’est ce qui fait que le mois dernier, il y a eu le gel de salaires, ce mois, il y aura gel de salaires et le mois prochain, il y aura gel », martèle Casimir Diaora au cours d’un entretien qu’il a eu avec notre rédaction.
Déterminé désormais à radier des enseignants qui ne reviendront pas à de bons sentiments d’ici peu, le secrétaire général du MENA menace.
« Quiconque sera retrouvé sur les trois mois octobre, novembre, décembre comme quelqu’un qui n’a pas travailler, qui a eu son salaire gelé, définitivement on le gèlera et lui il ira travailler à la maison qui lui demande de ne pas travailler. Il ira demander à son patron qui n’est pas l’État de le payer et nous allons prendre des gens, pour que ceux-ci fassent leur travail », a t-l précisé.
Alhassane Fofana