Au cours de leur marche de ce lundi 12 novembre, les enseignants grévistes de Boffa, à leur tête le secrétaire préfectoral du SLECG, Mickaël Sylla, scandaient des propos contre les autorités éducatives en demandant le départ de la Directrice préfectorale de l’éducation et le dégel immédiat de leur salaire du mois d’octobre.
Arrivés au point indiqué, un important dispositif sécuritaire, les y attendait.
Dans la foulée, Mickaël Sylla prendra la parole en déclarant : « les jeunes, levons-nous, la relève de demain, c’est nous. Si nous laissons la grève là, nous sommes foutus, c’est fini pour l’éducation guinéenne. En Guinée, le gouvernement, a piétiné les autres structures, il veut piétiner aussi les syndicats. Nous sommes tous des guinéens, prenons notre destin en main. La communauté internationale, nous regarde comment nous allons gérer cette grève. Je prends à témoin ceux qui étaient là pour sécuriser la DPE », a-t-il lancé.
Interrogé un enseignant qui a requis l’anonymat sur la reprise des cours à Boffa, a affirmé : « nulle part, un cours n’a été dispensé à Boffa depuis le 03 novembre », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre en disant que leur sit-in est avertissement pour les autorités éducatives et administrative de Boffa.
Fodé Makinsy Soumah