Le directeur exécutif de l’ONG panafricaine African Crisis Group était dans la matinée de ce jeudi 08 novembre, chez le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo.
Une visite symbolique, puisqu’elle intervient le jour choisi par l’opposition républicaine pour organiser une marche pacifique de protestation contre le pouvoir de Conakry.
Celui qui est par ailleurs le président de la Convention des acteurs non étatiques de Guinée (CANEG), était venu faire étalage des dernières dispositions qu’ils envisagent face à la recrudescence des actes de violences et des cas de morts qui montent crescendo en Guinée.
Eu égard au quiproquo qui reste légion entre la mouvance présidentielle et l’opposition.
Dr Condé a trouvé en son hôte, un homme de compromis et de dialogue.
C’est pourquoi d’ailleurs, il a appelé les deux parties au respect des accords : « J’ai trouvé en lui l’expression d’une volonté de dialogue sur la base du respect des accords conclus entre l’opposition républicaine et la mouvance présidentielle. Je pense que nous devons évoluer vers les négociations, le dialogue en vue de la mise en œuvre de ce qui a été arrêté, de ce qui a été convenu. Il y va de l’intérêt de notre pays, de la paix et de la quiétude », a-t-il dit.
Dr Khoureissy Condé, pense par ailleurs : « nous avons atteint un niveau de violence extrêmement élevé et nous avons atteint un niveau de dérapage où le pays et tous les citoyens ont besoin d’imaginer les conséquences. Et, il est important que chacun de nous s’engage dans le sens de la restauration de la confiance et du dialogue pour que la mise en œuvre des accords soit la priorité entre l’opposition républicaine et la mouvance présidentielle », estime Dr Sékou Koureïssy Condé, ancien médiateur de la République.
Avant de quitter le domicile de Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne, Sékou Koureïssy Condé, a appelé les acteurs à tous les niveaux, à la sagesse, et à la compréhension.
Dr Condé a enfin promis de s’employer pour que cela soit une réalité.
« Je pense que ce pays a besoin de justice, il faut s’écouter », a conclu cet acteur de la société civile.
Al Hassan DJIGUE & Mohamed Nana