C’est le palais du peuple, à Conakry, qui a servi de cadre à la célébration des 70 ans de la déclaration universelle des droits de l’Homme.
Co-organisée par le ministère de la justice et le haut-commissariat des nations unies au droit de l’homme, cet anniversaire est placé sous le thème : « l’égalité, la justice et la liberté préviennent la violence, maintiennent la paix et pérennisent le développement« .
Le garde des sceaux, visiblement, conscient de l’impact de la promotion des droits de l’Homme sur la Guinée, a, au nom du chef du gouvernement, indiqué : « Nous sommes attachés à l’espace pour engendrer la paix dans ce pays. Mais, il y a des apprentis-sorciers, qui attigent le feu dans ce pays. Il faut qu’ils soient démasqués pour ne pas que les pauvres citoyens soient victimes de l’injuste, le non-respect des droits humains…La main du gouvernement reste tendue aux syndicats de l’éducation. Je lance un appel aux syndicats de mettre de l’eau dans leur vain, et venir à la table du dialogue avec le gouvernement », a lancé Cheik Sacko.
Pour sa part, le coordinateur résidant du système des Nations Unies en Guinée, quoiqu’inquiet de la mauvaise foi des gouvernants et des politiques à promouvoir les droits de l’homme, estime pour sa part que : « Nous devons tous défendre avec plus ardeur, les droits qui, selon la déclaration, nous appartiennent tous « , a sollicité Patrice Vahard.
Ce 70ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, se déroule à un moment où le droit des enfants d’aller à l’école, est toujours en sursis, du fait de la grève des enseignants, qui aboutit à une crise sans précédent dans le secteur de l’éducation.
A l’unanimité, les institutions et ONG intervenant dans la défense des droits de l’homme, présents à cette rencontre, ont plaidé en faveur du respect du droit fondamental et en particulier, celui des enfants.
Aissata Barry