C’est la fin d’un calvaire de plusieurs décennies, qui profile à l’horizon, pour les usagers de la route et, particulièrement, les populations de ces deux zones de la Haute Guinée.
Le président de la République, a lancé lundi 10 décembre 2018, les travaux de construction d’un pont sur le fleuve Milo, qui relie la préfecture de Kérouané et la sous-préfecture de Banankoro et celui de bitumage de 8 km de voiries de Kérouané.
Ce pont en poutre à deux voies et long de 85 m, qui sera réalisé par l’entreprise marocaine SINTRAM, est financé par l’OFID, la BADEA et le gouvernement guinéen, à travers le Budget National de Développement (BND). Le délai d’exécution des travaux est de 12 mois.
L’autre chantier, c’est celui du bitumage de la voirie urbaine de Kérouané, pour 8 km.
Selon le ministre des Travaux publics, il sera entamé aussi la route Kankan-Kérouané, avec pour première phase, les 32 premiers kilomètres qui se limitent à Sana.
Après cette phase, seront amorcés les 140 et quelques km qui mènent sur la cité samorienne.
« Nous avons aussi le pont de Diassa qui était tombé la saison pluvieuse dernière. Nous allons commencer la reconstruction de ce pont à partir du mois de février (…) Comme pour dire que la ville de Kérouané est très importante pour le chef de l’Etat et elle est en train de bénéficier aujourd’hui des infrastructures routières. Nous pouvons promettre aux populations de Kérouané que les travaux qui ont démarré ne vont pas s’arrêter », a promis Moustapha Naité.
L’absence de pont sur ce fleuve, a endeuillée plusieurs familles de part et d’autres de la rive, à travers les multiples naufrages enregistrés.
Mamadou Sagnane, envoyé Spécial