Au terme de la deuxième édition de la retraite annuelle du ministère des Mines et de la Géologie, les cadre de ce département, ont validé, ce samedi 15 décembre, à Kindia, la déclaration de la politique minière.
Ils ont également identifié les défis à relever. C’était à l’issue de deux jours de réflexion, à Kindia (du 14 au 15 décembre) et dont la clôture été présidée, ce samedi par le ministre des mines et de la géologie, Abdoulaye Magassouba.
Cette déclaration de politique minière, formalise toute la politique menée par le président de la République depuis 2011 dans le secteur minier, qui avait déjà été transcrite dans le nouveau code minier.
Les réflexions ont aussi porté sur la validation d’un plan de développement du secteur minier pour pouvoir la traduire en résultat concret et de faire le point sur l’avancement de la mise en œuvre de ses différents volets.
Le ministre des mines et de la géologie, Abdoulaye Magassouba, a égrené les défis à relever par son département.
« Depuis que les réformes ont été engagées en 2011, le cadre d’investissement a été amélioré. Cela a permis d’attirer plus d’investissements. Nous parlons aujourd’hui d’un investissement prévu entre 2016 et 2025, de l’ordre de plus de 10 milliards de dollars. Donc, l’investissement, a commencé à s’exécuter sur le terrain. Le principal défi que nous avons aujourd’hui, porte sur la gestion de l’impact environnemental, la gestion de l’impact social et la gestion de l’impact économique pour les Guinéens. Nous avons commencé à travailler sur ces points, comme vous l’avez constaté, il y a une politique de promotion du contenu local dans le secteur minier, qui a été adopté et qui prévoyait la mise en place de la bourse de sous-traitance au niveau national. Cette bourse a été déjà lancée. Nous venons de lancer le fonds développement économique local. Mais, nous devons accélérer le pas, faire le maximum pour qu’en même temps que nous continuons à faire avancer les projets miniers dans leur développement, nous contribuons significativement à réduire leur impact environnemental, à réduire leur impact sur le plan social, mais à accroitre significativement leur impact économique pour que les bénéfices de ces projets puissent aller aux Guinéens dans toutes les localités du pays », a indiqué Abdoulaye Magassouba.
Siba Toupouvogui correspondant régional mosaiqueguinee.com Kindia