A travers un entretien accordé à mosaiqueguinee.com, Abdourahmane Sanoh, activiste de la société civile guinéenne, a dénoncé l’échec des négociations entre le gouvernement guinéen et le SLECG, à la toute dernière minute, sur la crise que traverse le secteur éducatif depuis le 03 octobre 2018.
Selon le 1er responsable de la Plateforme des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD), le fait que les choses trainent, n’est pas du tout, de nature à rassurer.
« C’est décevant, dès lors que les parties étaient fondamentalement arrivées à s’accorder sur un certain nombre de points au point de dire qu’on allait faire un accord, je pense que les efforts auraient dû être consentis des deux côtés pour préserver cette chance qui était donnée et qui avait déjà produit une sorte de soulagement aussi bien pour les parents d’élèves, les populations et les élèves, eux-mêmes. C’est une responsabilité, quand même, immense que nous prenons », fustige Abdourahmane Sanoh, avant d’ajouter que la société civile fera de son mieux pour y trouver une issue favorable.
« Nous n’allons jamais arrêter d’œuvrer pour qu’il y ait une sortie de crise le plus rapidement possible. Cela a été toujours notre occupation. Il y a deux (2) millions d’enfants qui sont victimes de l’ego, des petites tracasseries, des conflits de clan, même le chef de l’Etat se retrouve dans cette situation au moment où le pays traverse une crise assez profonde, à tout point de vue », martèle le président de la PCUD.
Al Hassan DJIGUE