Dans un décret lu sur les ondes des médias d’État, le 31 décembre dernier, le Président de la République, a accordé sa grâce à un certain nombre de prisonniers.
Parmi ceux qui bénéficient de cette remise totale de peines, figurent Fatou Badiar, Almamy Aguibou Diallo et Mamadou Alpha Diallo, alors que leur coaccusé, Alpha Oumar Boffa Diallo, a été laissé pour compte.
Dans l’élaboration de cette liste, plusieurs entites participent notamment quelques organisations ou ONG de défense des droits de l’Homme.
Pour cette année, Me Frédéric Foromo Loua, de l’ONG les ‘’Mêmes Droits pour Tous’’, affirme avoir proposé des noms mais pas celui de AOB.
« Dans la liste que nous avons proposé au ministère de la justice, il n’y avait pas le nom de Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB) », affirme-t-il.
Selon cet acteur, les propositions qui sont faites par ces organisations, libre au président de les prendre en compte ou pas.
« C’est un droit qui lui appartient. En plus, il n’a pas à justifier ses choix. De façon rationnelle, on peut avoir des reproches à lui faire, le fait qu’il n’ait pas accordé à AOB, ce qu’il a accordé à Fatou Badiar. Mais du point de vue droit, c’est une décision inattaquable. Certainement, l’année prochaine ou d’ici là, il peut être clément vis à vis de AOB », pense-t-il.
La question qui se pose, est de savoir est-ce que Fatou Badiar devrait-elle bénéficier d’une grâce pendant que sa première condamnation avait été cassée par la cour d’appel ?
MohamedNana Bangoura