Depuis la publication du décret portant nomination des commissaires au sein de la nouvelle Commission électorale-CENI, la question de légitimité des partis NGR (Nouvelle génération pour la République) et UPR (Union pour le progrès), ne cesse d’être posée.
Pour bon nombre d’observateurs, notamment, des juristes, un des articles de la loi organique prévalant à la mise en place de cette institution, aurait été violé.
Pour l’ex partenaire politique de l’UFDG, cette question n’a pas droit d’être posée. Car, selon Alhousseiny Makanera Kaké, c’est le RPG qui a désigné, lui seul, tous les 7 commissaires de la mouvance présidentielle.
« C’est le RPG qui a désigné l’UPR et la NGR… C’est tout comme l’UFDG peut désigner aujourd’hui, quelqu’un qui n’a même pas de parti. Au sein de la mouvance présidentielle, c’est seul le RPG qui peut désigner, parce que, c’est lui seul qui remplit toutes les conditions. Pourquoi ils confondent ? », questionne M. Kaké. Et de répondre : « C’est parce qu’au sein de l’opposition, il y a plusieurs partis qui remplissent les conditions, mais à la mouvance, c’est un seul parti. Donc, c’est le RPG qui les a envoyés », déclare-t-il.
L’ancien ministre de la communication a, par ailleurs affirmé que, l’UFDG, elle aussi, peut donner la légitimité à ses alliés, de désigner des commissaires à son compte.
« L’UFDG peut désigner des commissaires issus d’autres partis. C’est ce que, nous avons d’ailleurs, exigé de l’UFDG, ils ont refusé. C’est pourquoi, il y a des problèmes là-bas aujourd’hui. Les gens sont fâchés parce qu’ils n’ont pas voulu désigner les autres. Ils ont voulu tout prendre pour eux seuls, alors qu’ils pouvaient désigner leurs alliés », explique Alhousseiny Makanera Kaké, ancien allié au principal parti d’opposition.
Sur l’opportunité de cette loi, ce leader politique pense que c’est une loi inique puis qu’elle ne donne pas la chance aux autres partis qui prennent part aux élections, d’avoir des représentants à la CENI, pendant l’élection.
Mohamednana BANGOURA