Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile guinéenne (CNOSC-G), a, dans une interview qu’il accordée à un de nos reporters, lundi 07 janvier 2019, attiré l’attention du gouvernement sur les dépenses à effectuer dans la résolution de la crise liée à la grève des enseignants du SLECG.
Dansa Kourouma a également conseillé le SLECG de ne pas se focaliser sur les chiffres au détriment des avantages qui permettraient de régler définitivement le problème du système éducatif.
« Il faut que le SLECG soit capable de dépasser les jeux de chiffres pour aller à des études concrètes sur la qualité et la valeur intrinsèque des enseignants », a entamé Kourouma, avant d’interroger : « Est-ce que ceux qui enseignent actuellement ont la qualité d’enseigner les programmes auxquels ils sont affectés ? »
Plus loin, il en déduit : « penser que le problème de l’enseignement, ce sont les huit millions (8.000.000), c’est une analyse réductrice du problème de l’enseignement… », a-t-il relevé.
Le président du CNOSC-G, a mis en garde le gouvernement sur le paiement des salaires de ces enseignants.
« Si l’État se permet de continuer à dépenser aveuglément dans un secteur dont les contours ne sont pas maîtrisés, je crois que c’est de l’argent qui sort par la fenêtre », a-t-il conclu.
Aissata Barry