Distingués invités, en vos rangs et qualités
Chers confrères et consœurs,
Mesdames et messieurs,
Au premier abord, je voudrais ici adresser nos chaleureux remerciements, à notre partenaire, le ministère des mines et de la géologie, sans lequel, cette formation qui nous mobilise tous ici, serait resté en l’état de vœu pieux.
Il faut rappeler qu’à la base, il s’agit d’une initiative, d’un projet porté par Wassolon Agency Communication, proposé au ministère des mines et de la géologie, qui n’a pas hésité un seul instant, pour l’adopter et soutenir à bouts de bras, sa réalisation.
Le processus y menant, a été certes laborieux, contraignant en temps et en débauche d’énergie de part et d’autre, mais ce qui compte, c’est son accomplissement, son achievement. Que les autorités du ministère des mines et de la géologie, à leur tête, le jeune et très dynamique ministre Abdoulaye Magassouba, reçoit ici, l’expression de notre profonde gratitude.
En second lieu, je voudrais également, au nom de Wassolon Agency Communication, dire merci à vous chers confrères et consœurs, qui prenez part à cette formation, qui se tient ici à Kindia, loin du vacarme ambiant et du capharnaüm étranglant de la circulation de Conakry pour ceux d’entre vous qui vivez et travaillez dans la capitale guinéenne.
Oui, vous êtes venus de Conakry, mais aussi de loin, je veux dire, de Boké, de Fria, de Gaoual, de Télimélé, de Kamsar, de Boffa, en plus, de Kindia, laissant derrière vous vos familles et vos occupations, prenant de votre temps, pour le consacrer à ce programme de formation, fait pour vous et destiné exclusivement à vous. Vous l’avez fait, vous avez bien fait, vous avez bien agi. Car comme l’avait déjà écrit l’artiste, écrivain et philosophe, Friedrich Nietzche, je le site : « rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation », je ne vous apprends rien, en vous rappelant que lorsqu’un esprit humain, fut-il savant, n’est pas constamment nourri, abreuvé de savoir, de connaissances nouvelles, il ne peut prétendre aux métiers d’enseigner et d’informer.
Le conformisme auquel fait référence Nietzche, guette de nos jours, plus d’un d’entre nous, s’il ne s’est déjà installé durablement, en nous, nous rendant paresseux, peu enclin à l’impérieuse nécessité de remise en question permanente et celle de quête permanente de savoirs nouveaux, de savoir tout court.
Dans le métier qui est celui que nous avons choisi d’exercer, celui d’informer les autres, il n’y a pas pire ennemi que le faux sentiment qu’on a souvent de tout connaître et ainsi de pouvoir parler de tout, aux autres, parmi qui, il y a l’élite spécialiste de chaque domaine du savoir. C’est ce danger qui semble happer de nos jours, notre profession. Ayons le courage de le dire.
Je dis ici cela, parce qu’en Guinée particulièrement, plus d’entre d’un d’entre nous qui avons choisi le métier d’informer, parce que justement prétendant tout connaître, tout savoir, avons pris l’habitude tous les matins à travers les émissions que nous tenons, à travers les articles que nous produisons, de parler de tout, de commenter tout, tels des experts en tout, je dis ici que nous faisons erreur, que nous nous gourons dans de grandes largeurs.
C’est faux, nous ne sommes point des experts en tout. Je dis ici haut qu’il y a besoin, que dis-je, qu’il y a urgence pour nous, de nous remettre en question, de bousculer nos vieilles et mauvaises habitudes, mais aussi nos limites. Oui, nous sommes limités, nous devons apprendre, nous devons nous former, nous devons nous cultiver.
Il n’y a pas de succès en dehors de ce chemin. Dois-je vous rappeler ce que le scientifique, sociologue, Pierre Bourdieu, avait déjà écrit, je cite : « la formation est l’essence de tout succès ». Je vais plus loin, pour rappeler Marcel Proust, pour qui, je cite : « Investir dans la formation, c’est conjuguer au présent mais aussi au futur le souci des hommes et le souci des résultats ».
C’est pourquoi, notre structure Wassolon Agency Communication, vous avez dû l’observer, depuis qu’elle existe, place au cœur de ses activités, la formation continue, pour non seulement chasser le faux sentiment dont je parlais tantôt, mais surtout pour nous amener à acquérir du savoir, du vrai savoir, sur des domaines et secteurs notamment de la vie économique de notre pays, de manière à prétendre en parler plus tard, avec plus justesse, donc avec moins d’acrobaties et d’à-peu-près.
C’est dans ce contexte que s’inscrit cette formation de trois jours, ici à Kindia, sur la gouvernance minière dans notre pays.
Nous avons estimé qu’il était important, à cause de tout le potentiel qui est celui de notre pays, dans le domaine des mines, mais aussi à cause de toutes les idées reçues sur ce secteur de toutes les convoitises, par conséquent objet de tous les commentaires, pour la plupart non avisés, qu’il était donc important, à la suite d’une précédente formation sur les questions de fiscalité, d’apprendre de ce domaine et sur ce domaine.
D’où ce programme de formation qui va être enseigné par d’éminents experts, qui viendront nous parler de sujets aussi variés que le cadastre minier, le code minier, la fiscalité minière, les études d’impact social et environnemental, le contenu local, mais aussi les grands projets miniers et les réformes engagées pour assainir le secteur et le booster.
D’ores et déjà, je pus vous assurer qu’un enseignement de qualité, au contenu divers et varié, vous attend, le long de ces trois jours de formation.
Nos osons espérer qu’à la fin, vous repartirez chez vous, avec le sentiment d’avoir bien fait de venir à Kindia, d’avoir bien fait d’accorder de votre attention et de votre temps à ce programme de formation, contrairement à ceux d’entre nous, qui ont préféré le bouder, mettant plutôt en avant des considérations d’ordre matériel. C’est dommage !
Je voudrais, pour terminer, vous redire merci pour le choix que vous avez fait d’être là, et vous inviter à de la concentration durant le temps de cette formation, pour que vous en tiriez le meilleur parti, pour la gouverne de votre carrière de journalistes, et pour l’information renseignée, documentée en faveur de vos publics.
Bienvenus à Kindia !
Je vous remercie de l’attention !