Via un courrier, la mairie de Matam a interdit la marche de la colère des Forces Sociales de Guinée, précédemment prévue pour le 22 janvier 2019.
En réponse à cette interdiction, Ibrahima Diallo, chargé des opérations de cette entité, a annoncé leur décision de saisir le gouvernorat de Conakry pour attaquer cette interdiction.
Puis la justice, au cas où ils n’obtiennent pas satisfaction chez le gouverneur de Conakry.
« Nous allons attaquer la décision auprès du gouvernorat. Si ça n’aboutit pas, nous allons saisir la justice. Nous estimons que nous sommes dans notre droit de manifester », a confié Ibrahima Diallo, à notre rédaction.
Ce chargé des opérations des Forces Sociales de Guinée, a par ailleurs lancé un appel à la sérénité.
« Nous appelons les citoyens de rester serein et mobilisés pour que cette marche de la colère puisse connaitre un succès », a-t-il dit.
Pour rappel, cette marche visait essentiellement à dénoncer la préparation d’un éventuel troisième mandat. Mais aussi et surtout dénoncer la cherté de la vie.
Saidou Barry