Comme annoncé précédemment, après trois jours d’attente pesante, en vue de la signature, d’un protocole d’accord entre le gouvernement et le SLECG, on est arrivé à un constat d’échec.
Sous l’effet de la colère et l’indignation, le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, a fini par dévoiler le point d’achoppement et d’accuser l’inspecteur général du travail et le chef de cabinet du ministère de la fonction publique, d’entretenir les cas de fictifs.
Lisez ce que le général Soumah, a livré aux enseignants, la nuit dernière au palais du peuple.
« Nous avons accepté d’orienter l’amélioration de notre condition de vie notamment le salaire, sur les revenus engrangés suite à l’assainissement du fichier de l’éducation. Une proposition qui nous a été soumise, il y a de cela très longtemps. Mais soucieux de l’avenir du pays, nous avons fini par accepter. Donc, il était question que la partie gouvernementale et la partie syndicale (USTG et SLECG), se mettent en commission pour aller dénicher ces cadres fictifs à tous les niveaux, et que les revenus soient orientés uniquement sur le salaire de base. Le point d’achoppement a été à ce niveau.
Ils ont voulu l’orienter sur les primes, nous avons dit non ! Il faut que ça soit orienté sur le salaire de base conformément à la logique des huit millions. Proposition qui a été acceptée depuis 72 heures par le gouvernement. Mais depuis qu’on a fait appel à l’inspecteur général du travail et au chef de cabinet de la fonction publique qui sont responsables de tous ces cas de fictifs dans notre pays, parce que ce sont eux qui les entretiennent, ils vivent de cela (…), donc, ils ne veulent pas la suppression de ces fictifs. Et c’est pour cela qu’ils s’opposent et comme il y a des complicités dans le gouvernement aujourd’hui, on nous empêche. Ils refusent catégoriquement d’accéder à la signature de ce protocole », a pointé Aboubacar Soumah, sur un ton de colère.
Mamadou Sagnane & Alhassane Fofana