Ce samedi 16 février 2019 à l’occasion de son retour à Conakry, le Chef de File de l’Opposition Guinéenne, Cellou Dalein Diallo a été attaqué par les forces de l’ordre.
Alors que le cortège circulait pacifiquement, Sans sommation, son véhicule a été brutalement percuté à plusieurs reprises par deux véhicules blindés de la compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS). A plus d’un Km des premiers chocs, le véhicule du Chef de File sera enfin immobilisé parce que pris en tenaille par les poursuivants et une autre équipe venue en sens inverse, laissant ainsi transparaitre une volonté claire d’attenter à sa vie. Aucune circonstance particulière ne justifiait un tel acharnement sur sa personne. Les photographies diffusées par les médias et les réseaux sociaux témoignent de la violence exercée à son encontre.
Son véhicule a été la cible de nombreux tirs de gaz lacrymogènes qui le contraindront à en sortir. Lorsqu’il s’enquit auprès des agents de leurs motivations et leur demanda de cesser ces actes arbitraires, ils continuèrent de l’arroser de gaz lacrymogène au point où il faillit perdre connaissance et fut évacué par sa garde rapprochée.
Cette attaque intervient quatre mois seulement après la tentative d’assassinat dirigée contre le Chef de File de l’Opposition le 23 octobre 2018 et dont les conclusions de l’enquête ne sont toujours pas connues. Ces mêmes agents de la CMIS ont jeté des grenades lacrymogènes à l’intérieur du siège de l’UFDG alors que s’y trouvaient des militants et les correspondants de presse venus couvrir la traditionnelle Assemblée Générale ordinaire du Parti. ils ont vandalisé les véhicules et les motos garés à proximité du siège. De nombreuses arrestations arbitraires de militants de l’UFDG ont en outre été enregistrées.
L’extrême gravité des faits constitue une menace sérieuse à la paix et à la stabilité du pays. A travers l’attaque du Chef de File de l’Opposition par des personnes dépositaires de l’autorité publique, c’est l’État de droit et la démocratie qui sont menacés. En s’attaquant à un Député de la République, c’est la République toute entière qui est attaquée dans ses fondements.
Face à une telle escalade de violence et de terreur à l’approche d’échéances électorales majeures, l’Union des forces démocratiques de Guinée est plus que jamais déterminée à poursuivre son combat pour l’avènement d’un Etat de droit respectueux des droits humains et des libertés fondamentales.
La Direction nationale du Parti