A l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, ce mardi 13 février 2019, le ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mouctar Diallo et son homologue de l’enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé, ont procédé au lancement de la campag ne de collecte de sang dans les institutions d’enseignement supérieur.
Cette collecte de sang qui doit, normalement, s’étendre sur l’ensemble du territoire national, est un partenariat entre le centre de transfusion sanguine, le ministère de la jeunesse et celui de l’enseignement supérieur.
Pour le ministre Mouctar Diallo, ce partenariat vise à réduire le besoin de sang dans les hôpitaux et contribuer à sensibiliser les autres citoyens dans ce sens.
« Nous avons signé un partenariat de collecte de sang pour contribuer à sauver des vies. C’est également pour lancer un appel à l’endroit des citoyens de donner du sang pour résoudre ce manque criard de déficit de sang. A cause du manque de sang dans nos hôpitaux, beaucoup de gens en meurt. Tout malade a besoin de sang », explique-t-il.
Sur le lieu qui a servi de cadre à cette journée, des étudiants se bousculent pour se faire enregistrer, afin de procéder au don d’une poche de sang.
Pour le ministre de tutelle, cette action fait partie des actes citoyen que les étudiants, doivent continuer à poser dans la société.
« Pour nous, au-delà de l’acte humanitaire, c’est un acte citoyen. Chaque citoyen doit pouvoir donner son sang au moins une fois par an pour que les guinéens ne meurent pas par manque de sang. Cette action donne une nouvelle envergure à nos universités. Car, il ne s’agit pas seulement de venir étudier dans les universités et repartir, chaque citoyen doit être un exemple dans la société », affirme Abdoulaye Yero Baldé, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Cette campagne de don de sang, amorcée à l’université Gamal, viendra couvrir, à en croire le Directeur du Centre national de Transfusion Sanguine (CNTS), un déficit important pour sa structure.
« Ce qu’il faut pour couvrir l’ensemble de la population en une année, il faut 110 000 dons. Nous sommes à 60 000 annuellement, ce qui fait un déficit d’un peu plus de 40.000. Même ces 60 000 proviennent majoritairement des familles des bénéficiaires alors que cela devrait venir à 100% des volontaires », indique Dr Haba Nyankoye Yves, Directeur général du CNTS.
L’université de Sonfonia sera la prochaine étape de cette campagne de don de sang.
Le ministre de la jeunesse et celui de l’enseignement supérieur, se sont réjouis de la mobilisation des étudiants à l’université Gamal.
MohamedNana Bangoura