Accusé en fin de semaine, par le Chef de file de l’opposition, d’avoir attaqué son cortège, le directeur national de la police, a tenu ce lundi, 18 février 2019, à apporter sa version des faits par rapport à cette accusation.
Général Ansoumane Camara « Baffoé », comme c’est de lui qu’il s’agit, a balayé du revers de la main, ces accusations portées contre lui.
L’officier de police, a tout d’abord indiqué que ce sont les militants de Cellou Dalein Diallo, qui ont bloqué la circulation à Commandanya, provoquant une altercation avec des d’autres citoyens.
Ce qui a amené dit-il, la police à intervenir, en usant de gaz lacrymogènes à ce niveau.
Il ajoutera, par ailleurs, que du côté de Hamdallaye également, des militants se sont attaqués aux Mambas et que c’est dans la débandade, que le véhicule de président de l’UFDG, a été endommagé.
« Les camions Mambas dont il est en train de parler étaient loin derrière… Donc, les jeunes qui ont vu ces Mambas-là, ont commencé à lapider. A ce niveau aussi, les policiers ont chargé. Ce qui fait que devant et derrière, les policiers chargeaient. Donc, dans ce tohu-bohu, les véhicules mêmes du cortège, en tournant, puisqu’il n’y avait pas d’espace, les véhicules se sont rentrés dedans. Aucun Mamba, n’était proche du véhicule du chef de file de l’opposition », a-t-il indiqué.
Général « Baffoé » mentionnera ensuite, que les propos du chef de file, ne sont pas de nature à favoriser la quiétude.
« Les slogans qu’il donne, peuvent mettre du feu aux poudres. On veut m’assassiner, je suis plus en sécurité, je suis visé. Qui va le viser et pourquoi ? Donc, qu’il arrête. Il ne peut pas dire que c’est moi qui ai attaqué. Si c’est moi qui attaque, je ne l’attaquerai pas, je le protégerai… Puisqu’il est chef de file de l’opposition, moi je suis le chef de la police républicaine, chacun est dans son droit. Je ne l’accuse pas, il ne faut pas qu’il m’accuse. J’ai la preuve et la certitude qu’aucun véhicule de la police n’a touché le sien », précise-t-il.
Cette preuve, il la tient du contrôle fait sur les véhicules dès après l’intervention, confie-t-il.
Faisant référence à loi 09 sur le maintien d’ordre, l’officier a rappelé que ce n’est pas le président de la République qui l’a votée, mais plutôt les députés.
Abdourahmane Diallo