Ça fait la une de l’actualité minière en Guinée, les médias internationaux en ont fait grand échos, les blocs 1 et 2 en conflits entre le magnant Steinmetz et le gouvernement guinéen seraient désormais en chemin de production pour le minerai de fer dans le sud du pays. C’est un accord négocié par un facilitateur politique, connu du grand public, Nicolas Sarkozy, ancien Président français, qui a réussi à mettre les deux parties en harmonie pour l’exploitation minière de ces blocs riche en fer.
De la justice au compromis !
Récemment en point de presse, le ministre guinéen des mines et de la géologie avait laissé entendre que des nombreux dossiers étaient en études par le gouvernement, des options étaient sur la table et des informations sur la substance pourraient intervenir à mesure que des décisions importantes sont prises. Cette affirmation voilait clairement les négociations entamées sur le simandou notamment le cas RIO TINTO, mais aussi le spectaculaire dossier que voici, Steinmetz face à la Guinée. Abdoulaye Magassouba aurait d’ailleurs passé plusieurs jours à la présidence de la République de Guinée en fin février pour travailler sur toutes les questions liées à cette affaire minière plutôt stratégique.
En réalité, le gouvernement du Président Alpha Condé aurait du mal à se satisfaire de son bilan du secteur minier sans avoir réussi à lancer une partie du Simandou, gisement longtemps spéculé selon des spécialistes sur le dos de la Guinée.
En acceptant une médiation, les deux parties font dos à la justice pour s’entendre. Le compromis de Gagnant-Gagnant ?
Sur quoi porte ce troc d’intérêts sur les plus riches gisements de fer au monde ?
La société BSGR du milliardaire a déclaré classer l’affaire contre la Guinée. Renoncer aussi à ses revendications sur les permis de Simandou en échange du retrait des accusations de corruption. Ce qui, probablement a été accepté par le gouvernement du Président Alpha Condé qui pourrait mettre de la pression sur le projet en berne de Rio Tinto dans le reste du Simandou.
La Guinée en ayant accepté ce principe, permet à la société soutenu par le magnant Steinmetz, détenu par son allié Mick Davis de transporter via le Libéria son minerai de fer, toute option à peine confirmer à la sauvette par le ministre des Mines dans un entretien téléphonique accordé à guineenews.org sur la question.
La relance de ce projet longtemps sous scellé peut contribuer à la création de milliers d’emplois et favoriser une renaissance économique dans la zone. Faudrait-il espérer que le nouveau code minier s’applique intégralement sur la société en charge du développement des blocs !
Il est important cependant de noter que si les démêlés judiciaires sont négociés entre la Guinée et le richissime homme d’affaire, le cas des plaintes de Vale contre BSGR est loin de s’achever.