Comme chaque année, les cadres du ministère du budget, au tour de leur ministre, se sont retrouvés, ce mercredi 13 février 2019, pour expliquer les procédures d’exécution du budget 2019, adopté par les députés en décembre dernier.
Au cœur des débats, un exposé sur la circulaire relative à l’exécution du budget exercice 2019 et le plan d’engagement fait par la Direction nationale du budget.
Il s’agissait d’une réunion de mise au point et qui consistait à rappeler aux cadres du département du budget, les axes prioritaires de l’exécution du budget sectoriel.
C’est pourquoi, le ministre de tutelle, Ismaël Dioubaté, a invité ses cadres notamment les DAAF (Directeurs des affaires administratives et financières), à privilégier les projets prioritaires.
« Nous avons un taux de croissance qui est autour de 11, 12, 13%, à deux chiffres. Mais très malheureusement, nos pays ont besoin d’une croissance inclusive. Nous, notre croissance est portée par les mines. Nous devrons diversifier notre économie pour que la croissance soit inclusive et profitable à tout le monde… Un accent doit être mis sur les projets prioritaires. Les dépenses sociales, la santé, l’éducation, nous devrons les privilégier. Je veux qu’on sorte des chiffres de remplissage de tableau mais qu’on se mette dans une dynamique d’une politique réelle budgétaire », a recommandé à ses cadres, le ministre Dioubaté.
Chaque année, un plan d’engagement fixe pour le budget de chaque ordonnateur principal, le montant trimestriel maximum des engagements autorisés par nature de dépenses…ainsi est indiqué dans l’article 19 du décret de janvier 2013 portant règlement général relatif à la gestion budgétaire et la comptabilité publique.
Mais, les finances ne peuvent ordonner que ce qui se trouve dans les caisses de l’Etat.
« …tout un chacun doit payer ses impôts, parce que ce sont ces impôts qui constituent l’essentiel de nos ressources. Lorsque ces ressources sont mobilisées, il faut les repartir pour couvrir des charges. C’est pourquoi la première fonction de notre département est une fonction de mobilisation des ressources… », Explique Kamano Abraham, Directeur national du budget.
Le ministre, au cours de son discours, a indiqué que ces deux instruments serviront d’éléments d’évaluation des DAAF, avant d’affirmer que des séances de formations, si besoin se manifeste, seront organisées à l’intention des directeurs des affaires administratives financières et d’autres entités de mobilisation des ressources internes.
MohamedNana BANGOURA