L’inauguration du marché du km55 construit par le conseiller communal El Hadj Momo Mohamed Bangoura, était prévue le samedi 02 mars 2019 à 9h.
Mais la cérémonie a été reportée sine die par la préfecture.
L’infrastructure est composée de 54 boutiques et magasins, 156 places assises pour les étalagistes, 2 blocs de latrines de 8 cabines, un forage avec des cuves pour l’adduction d’eau potable, un bureau pour l’administration, une clôture désenclavée par des tracés au niveau des 4 côtés.
Une bonne action pour le développement communautaire qui devrait être saluée.
Seulement voilà ! En effet, depuis que les travaux ont été achevés sur ce domaine de quatre parcelles à Coyah au quartier Doumbouyah, d’où le donateur est originaire, rien ne semble lui faciliter la tâche.
El Hadj Momo Bangoura, a tenté à plusieurs reprises, l’inauguration officielle du marché mais en vain.
En cause, l’autorité administrative préfectorale et en première ligne le préfet de Coyah.
Les proches du donateur, accusent les responsables administratifs de piétiner ledit projet.
L’autorité administrative lui aurait opposé la présentation des documents comme le titre de donation, le certificat de cession, le plan de masse. Des documents qu’il dit disposer pourtant.
Mais il ne possède pas plusieurs autres comme l’agrément, l’autorisation de construction d’un marché notamment.
Le donateur, en réponse, a confié qu’il a invité l’autorité préfectorale à le mettre en demeure en lui accordant un moratoire pour les démarches administratives, afin qu’il obtienne le précieux sésame, mais en attendant l’on pouvait procéder à l’inauguration du marché.
Pour la préfecture, pas question d’organiser une quelconque cérémonie d’inauguration d’autant plus que le donateur, selon les bruits de couloirs de la préfecture, a adressé des lettres d’invitations à plusieurs opposants au régime comme Sidya Touré, le président de l’UFR ou encore Fodé Bangoura, président du P.U.P.
Mais le NON de la commune et des responsables préfectoraux, a été catégorique. Pas d’inauguration sans les documents au complet.
En attendant, l’infrastructure continue de se dégrader et la communauté de Doumbouyah, peut aussi attendre son marché avec toutes les difficultés qui s’y attachent pour les femmes notamment.
Bangoura M