Les usines de production de glaces, installées dans la zone de Kaporo-rails, sont pour le moment épargnées des casses.
C’est du moins, ce qu’a constaté un de nos reporters, qui s’est rendue sur les lieux lundi.
Dans la zone, les six (6) usines de glaces et les quelques rares écoles, sont perceptibles au milieu d’un vaste champ de ruine, le tout dans un grand univers de désolation.
« Nous sommes là pour le moment, mais toutes nos activités sont au ralenti depuis le début de la casse à Kaporo-rails. Les clients viennent au compte-goutte. Mais néanmoins, nous continuons à fournir de la glace aux différents débarcadères. Mais ici, l’espoir n’est plus permis sur ce lieu », nous a confié un des gestionnaires de ces industries de glace.
Les employés de ces usines à glaces, assis près de leurs fabriques, guettent les passants, à la quête d’éventuels clients, à la recherche de la glace.
« Beaucoup pensent que nous avions quitté ce lieu. C’est pourquoi nous venons nous arrêter ici pour attendre les clients », a expliqué un employé d’une usine à glaces.
Sur place, certains citoyens venus s’approvisionner en glaces, ont confié qu’ils y viennent malgré eux.
Un moratoire d’une semaine avait été accordé à ces gérants, au terme duquel, ils devaient quitter les lieux mais ils avaient plaidé et obtenu que ce moratoire soit élargi à trois mois.
Selon des informations recueillies sur place, une rencontre devrait avoir lieu, ce lundi entre le ministre des pêches, les pêcheurs artisanaux et les gérants de ces usines à glaces, en vue de trouver une solution définitive à cette situation.
Aissata Barry